Mali : bilan d’une année de desastre: Ils volent déjà notre pétrole au Nord
L’agression du Mali, ce n’est plus un secret, a été un montage brinquebalant orchestré par la France de Nicholas Sarkozy, soutenue par les Etats-Unis de Bush à Obama, financée par leur ami commun du Qatar, instrumentalisé bien avant la campagne de Libye, et qui escompte au bout un retour sur investissement. En effet, il lui a été promis d’être, avec la firme TOTAL, aux avant-postes de l’exploitation frauduleuse du brut malien. Des informations de presse vérifiées avaient fait état du débarquement à Tessalit, par des cargos qataris, de matériels lourds qui n’étaient pas des armements. Il apparaît, selon des renseignements de source, qu’il s’agit d’équipements de forage de puits pétroliers. Ce qui n’était, pour moi, qu’une hypothèse, semble bien se vérifier à présent. En effet, cette histoire sans queue ni tête d’étrangers en semblant de « djihad » dans un pays musulman, sans précédent dans le monde, cache mal la razzia de l’or, noir et jaune, en cours dans le désert malien que les deux puissances nommées ont toujours convoité.
De la manière dont la France et ses alliés ont manœuvré sur le « Dossier du Sahel », en mettant les pauvres Chefs d’Etat de la CEDEAO en première ligne pour endosser des décisions hostiles au peuple malien, nous avions compris que les puissances bellicistes (France, Etats-Unis, Grande Bretagne) de l’OTAN cherchaient à gagner du temps. Curieux manège. On a pensé que le dilatoire servait à attendre les renforts de leurs mercenaires, à redéployer à la fin de la campagne de Syrie. Mais, tâchons de suivre le fil des évènements, ils sont révélateurs du stratagème.
Traitrise du Chef de l’état de l’époque…
Au départ, par la traîtrise du Chef de l’Etat de l’époque, chef suprême des armées, des jeunes soldats maliens sont massacrés à Aguel Hoc par des assaillants blancs, après un cas similaire à Abéibara, étouffé un an plutôt. Le gouvernement de Sarkozy applaudit, parlant de « succès militaire » du MNLA, qu’il venait de monter de toute pièce, son cheval de Troie. La chaîne qatari Al Jazzera diffusa en boucle les images de l’attaque, avec Iyad Ag Gahly, conduisant la prière. Tandis que les Maliens sont consternés par l’horreur, et que, ATT, le bonimenteur cherche à se disculper à la télévision, personne, nulle part, ne condamne l’odieux crime exhibé sur la toile comme un trophée de guerre.
L’agression du Mali est superbement ignorée par l’ONU
L’agression du Mali est superbement ignorée à l’ONU, caporalisée par les commanditaires. C’est lorsque le bachibouzouk est chassé du pouvoir, que commence l’élucubration outrancière des Occidentaux sur la légalité, dans un pays qu’ils savaient livrés aux bandits et hors-la-loi par un pouvoir corrompu, immoral, qui n’a cure de légalité, et dont chaque acte est entaché de vices. Ils avoueront eux-mêmes que la démocratie au Mali n’était qu’une farce, sans élection, qui n’a perdu que la façade. Malgré tout des charlatans de sombre dessein, se disant anti-putschs, continuent, sans honte, de parler de l’exemple démocratique malien. Ils ignorent, apprentis sorciers, que l’Armée est une composante de la société politique, et que l’institution militaire n’a pas vocation à gouverner, mais à arbitrer, si. L’Armée ne fait pas de politique, mais se mêle de politique, puisque son personnel vote, libre de sa conscience.
Mutinerie et brutale occupation des principales villes
Dans le tumulte de la mutinerie, il s’en suit l’occupation brutale des principales villes au nord, envahies après le retrait de l’Armée. Les militaires promettent de recouvrir l’intégrité territoriale et de redresser la démocratie. Un temps de préparation est nécessaire. On les presse de dégager, de lâcher prise, ce qui revenait à laisser le pouvoir aux mêmes pourris qui nous ont vendus. Dieu faisant bien les choses, un mauvais compromis finit par s’installer avec un trio Koulouba – Bamako – Kati, ouvrant la perspective d’aller aux choses sérieuses. Mais, les arrivistes continuent le travail de sape et de positionnement.
La France dissuade toute campagne de l’armée malienne
La France dissuade toute campagne unilatérale de l’armée malienne, et impose à ses nègres de service que les troupes de la CEDEAO viennent plutôt « sécuriser » Bamako, avec en tête de neutraliser nos soldats. Le Président Dioncounda, positif, déclare qu’il fait confiance en nos propres forces. Le Premier ministre promet de créer une force spéciale de 1000 hommes. Les USA, de leur côté, disent « pas question d’engager des soldats pour la libération du Nord ». Cela suppose que l’Armée malienne devrait donc y aller seule. Visiblement, c’est la « démocrature » qui importe à ces perturbateurs, et non le sort des populations maliennes. Les soldats au Niger ont, avec la bénédiction de la France, gommé le Président Tandia, remis de l’ordre et organisé des élections respectables. Les Maliens, eux, doivent subir la démocratie de voyou des prédateurs et usurpateurs, ayant aliéné le pays et sa souveraineté. Qui n’a pas encore compris les bonnes intentions des Occidentaux à nous encourager dans la mauvaise voie ? C’est de bonne guerre.
A Bamako, on se tiraille…
A Bamako, on se tiraille sur la venue ou non des troupes. Comme par hasard se crée une situation semblable en Guinée Bissau, donnant l’occasion à la CEDEAO de se faire passer pour un tuteur de droit des pays membres, espérant faire rentrer le Mali dans les rangs. Ceux des Maliens favorables à l’injonction et qui s’agitent avec des arguments fallacieux, en plus d’être des caisses de résonnance de l’ennemi, espèrent se mettre à l’abri, pour ne pas répondre de leur complicité dans la forfaiture inqualifiable qui vaut au Mali d’être dans cette passe indigne de notre peuple. Ainsi, par le même jeu de traîtrise, les armes du Mali aux ports d’Abidjan, de Dakar et de Conakry, se verront bloquées de manière illégale. Objectif de ce répugnant chantage : il faut que le Mali dise oui aux forces étrangères. Pour inciter les Maliens à faire pareil, la Guinée Bissau donne son accord. Mais, même demain, il n’y a pas eu de troupes là-bas, seulement quelques 35 policiers. Le dictat était insensé et surtout provocateur, tout comme l’idée d’organiser des élections d’ici à avril, avec le territoire occupé. Ce qui est anticonstitutionnel, et doit faire comprendre les dessous du complot. L’Armée, puisqu’on lui refuse armes et assistance qu’à cette vile condition, obtempéra.
La conspiration et les socialistes complices
Entre temps, les élections françaises sont passées par là, et la conspiration changea d’inspiration. Le gouvernement socialiste, au lieu de dénoncer le jeu belliciste, s’applique dans la cosmétique, enjoignant aux autorités maliennes de négocier avec les rebelles ; peu importe qu’ils soient des criminels passibles de la CPI. Mais, que doit-on négocier ? La partition du pays ? L’universalité de la charia ? Motus. On sème exprès la confusion entre la solution inclusive du dialogue inter malien et la formule exclusive de la négociation arbitrée par l’extérieur. L’élite louche ne comprend pas français. Dioncounda ferait mieux de revoir la dénomination de sa commission en projet, car c’est de médiation qu’elle sera compétente et non de négociation.
Fameuse force de la CEDEAO, c’est du vent
Après le O.K. pour les troupes de la CEDEAO en appui, on parle de mobiliser 3 300 hommes, pour aussitôt constater que la fameuse « force en attente » de la CEDEAO, c’est du vent. Qu’il n’y a rien sous la main, ni hommes ni bagages ni rations. Il est demandé instamment aux Nègres de chiffrer et d’amener. A la vue de la note présentée, on crie au scandale. « Sacrés Nnnn…, incorrigibles, vous me voyez en crise, sans le sou. Qui va financer ? ». Les Présidents africains, collés comme collégiens, n’osent lever la tête. « Mais, c’est pas nous, grand chef, on croyait que c’était vous ». Impasse. Silence. Et, le temps passe, tandis qu’à Kidal, Gao et Tombouctou on trépasse. Le Mali peut attendre.
Course au perchoir à Bamako
Alors, on s’en retourne aux épisodes du feuilleton bamakois de la course au perchoir, pour distraire et traire les moutons du sacrifice qui n’y comprennent rien, croyant être politiques. Il faut les encourager à ce petit jeu crétin. C’est du temps de gagné. Par ailleurs, un reportage spécieux de RFI flashe les tensions communautaires imaginaires dans le propos péremptoire d’un certain Laurent Bigot. Les dissensions entre le président du HCI, El Hadj Mahmoud Dicko et son frère, le guide spirituel populaire des « Ansars » maliens, Cheick Ousmane Chérif Madani Haïdara, sont au menu. On cherche le clash entre eux, leurs partisans, pour justifier le projet de guerre civile en préparation. Il faut encore gagner du temps, donc toujours divertir les pingouins.
Gouvernement d’union surpeuplé de garnitures
Le Gouvernement d’union arrive, surpeuplé de garnitures. Le Médiateur, le Président Blaise, de foutaise, devient le Médiator, le remède qui tue, dénoncé et décrié par tous. Il se fait juge et partie, au nom du mentor, hôte retors de la rébellion et de ses torts, au mépris de nos autorités dans le décor, incapables de réagir, de mettre le holà.
La Suisse invitée à s’en mêler
La Suisse, invitée par les puissances à s’en mêler, est prise la main dans le sac, finançant le MNLA. « Je veux contribuer à la paix, il faut bien que la rébellion survive pour cela ». Merci. Le Mali est aux abonnés absents. Bien que la CEDEAO n’ait pas statué sur une négociation quelconque avec des groupes rebelles, le maître du Faso tend à se substituer à la volonté des Maliens, outrepassant son mandat. En vérité, c’est le donneur d’ordres, la France, qui l’a sommé de remettre en selle le MNLA, fauché dans son jardin, avec Ançar Eddine, les deux cornes de la tête de bélier à l’assaut du tata malien. Les contradictions de l’exécutif provisoire ont laissé le champ à la désinvolture de nos voisins, ligués pour nous réduire, avec l’aide des traîtres maison, se cherchant une couverture.
L’Elysée ballote le docile président de l’UA
L’Elysée ballote le docile Président de l’UA, Yayi Boni du Bénin, en le renvoyant à l’ONU, la « bonne » adresse de la France sur « scène », tapie au Conseil de Sécurité, avec commandes et commandos. On affirme à tout vent que le Mali n’a pas d’armée, et qu’une intervention n’est pas possible avant mars 2013. On dit attendre une résolution du « grand machin ». Après quoi, on impose qu’il faut d’abord un plan. Absolument ! Où a-t-on jamais vu aller en guerre sans un plan distribué à tout le monde, y compris l’ennemi ? Sceptiques sur le QI nègre, on donne 30 puis 45 jours de délai pour avoir un « concept d’opération » clair pour tous : un exercice d’écolier pour se foutre de nos stratèges tropicaux, des stagiaires. On fait semblant de presser tout le monde, en criant que la guerre est imminente, que c’est une question de jour : du hot dog.
L’Algérie indexée comme partenaire déloyale
On indexe l’Algérie comme partenaire déloyale, parce qu’elle désapprouve l’intervention étrangère et ses conséquences à venir. Les poissons et crapauds mordent à l’appât. Mme Clinton est dépêchée à Alger pour sonder, amadouer, obtenir une concession, et surtout dissuader de se mêler, d’aider le Mali, sinon gare. Hollande aussi est annoncée, il viendra sous peu. « La France doit compter plus que le Mali », n’est-ce pas ? Même si c’est ce pays frère qui l’a soutenue pour se débarrasser des griffes acérées de la rapacité coloniale française.
Des renforts pour les islamistes
Tandis que l’on parle de préparatifs de nos soldats, et de fuites côté rebelles, le bruit vint à circuler que des renforts ont rejoint les islamistes en nombre, venant de partout (Maroc, Mauritanie, Algérie, Somalie, Nigeria …). Le démenti sec est du gouvernement en exil du MNLA. Un reporter identifie un Français aux côtés des islamistes. Pour faire vrai, on nous envoie un jeune délinquant d’origine malienne se faire passer, et cueillir, pour un candidat au djihad à Tombouctou. Comme on a procédé avec Mohamed Merah. Il n’est pas allé en Afghanistan. Apparemment, on ne lui a pas indiqué le chemin emprunté par les autres. La France serait un réservoir plein à craquer de « djihadistes », tous prêts à venir au Mali soutenir la rébellion, au lieu de commencer directement là où ils se trouvent, plus logique. Il faut espérer que cette « djihad » hexagonales ne consista un jour à mettre le feu aux immeubles et marchés des immigrés croyants et flinguer des passants nègres et arabes, afin de réduire le nombre des étrangers sans papiers. Ne soyez donc pas étonnés d’apprendre que les occupants du Mali nord sont assistés par des experts français, ou que les otages soient des spécialistes formateurs. Ce sont des djihadistes en règle, ils ont leurs papiers et visas en bonne et due forme.
Ban Ki Moon contraint de se prononcer
Etape suivante, on demande au pauvre Ban Ki Moon de se prononcer contre toute intervention militaire, prétextant une catastrophe humanitaire et des conséquences incalculables. Après, on intime la négociation avec les groupes terroristes, démarqués des Terroristes, autrement plus terroristes que les premiers. C’est alors que Romano Prodi prône que la guerre attendra Septembre 2013. Rien ne presse, c’est dur et long à se préparer. La guerre de Syrie va probablement durer. Le pétrole à extraire demande aussi du temps. Le Secrétaire Général de l’ONU, funambule, marche sur des œufs avec un rapport approximatif, qui tente d’inciter à une vaine polémique sur la situation des touarègues. Et, tout de suite, le MNLA et Ançar Eddine sortent leurs cocos et barbus du chapeau félon du prestidigitateur sur Seine. Les uns, a dit le chef, doivent renoncer à l’indépendance, et les autres à la charia. On est d’accord ? En attendant, ils sont approvisionnés, un coup, en francs rançons par le frère franc-maçon, touriste et bourlingueur. La leçon du maître, bien apprise, est récitée au détour d’une virée à Ouaga.
– Récitation : « Nous nous démarquons du terrorisme, et voulons négocier avec le Mali ».
– Bien, c’est parfait, Toto !
– Chef, je connais aussi « Ma main : Ma main, elle a cinq doigts, en voici un….
– Ça suffit, c’est bon pour le moment.
MNLA et doublon islamiste disent vouloir discuter avec le Mali
Le gouvernement en exil du MNLA et son doublon islamiste, à la demande de leur parrain, disent vouloir discuter avec le Mali, eux étant étrangers.
– Ils sont de quel pays déjà ?
– Tu parles d’émissaires, non ; ce sont des sicaires, malmenés par des congénères, boutés hors du paradis autoproclamé de la terre non promise d’un fameux oued de l’aventure : Hasard Oued, oasis de jeux des brigands et narcotrafiquants, qui font rêver les fainéants de rentes de pétrodollars gagnés sans travailler.
Prédateurs connus à Bamako
Voyons, ils ne sont pas défendables, certes. Mais, faut-il les en vouloir plus qu’à ceux qui, à Bamako, prédateurs connus, font exactement pareil, seulement avec les fusils en moins ? Qui, autant qu’eux, ont volé ce pays et tué pour gagner, accaparer, jouir ? Qui, comme eux, apatrides bons teints, sont convaincus de piller l’Etat pour avoir leur part, sans souci pour le pays, pour les populations ? Ceux-là dont les milliards entachés, les biens mal acquis, sont autant de crimes, de mise à mort des humbles gens qui croupissent dans la misère des privations et incapacités engendrées par la corruption généralisée qu’ils ont entretenue ?
La France et le pétrole malien
Comme la France n’a pas de pétrole, on le sait, et il lui en faut, alors, en panne d’idées, elle a recruté des nervis de tout acabit pour empêcher les patrouilles dans le désert, afin de pomper la nappe malienne à sa guise, tranquille, le tour est joué et on se répartit le butin avec tous les témoins. La résolution tant concoctée de l’ONU, et qu’on a tout fait pour coller à une demande pressante des Maliens, en manipulant les nigauds, est votée dans le vague, sans les réponses certaines ; un flou artistique qui n’indique rien et peut tout permettre.
En vérité, vous vous rendrez compte qu’il n’y aura de guerre que si une quelconque armée s’hasarde à franchir la ligne interdite, protégée par les AQMI, MUJAO et consorts, chargés de faire barrage aux intrus. Sinon, le combat cessera faute de combattants, lorsqu’ils auront assécher toutes nos réserves, en nous ayant suffisamment distraits avec des luttes intestines de tarés, puisque nous avons de vrais bonnes raisons d’en découdre. Une partie du butin sera reversée à des flemmards écervelés et jouisseurs invétérés, comme un financement de notre cordiale pusillanimité à promouvoir. « Continuez chers Nègres et amis, cul sur de l’or, assis, à mendier, vous irez droit au Paradis des souffrances utiles, car le Seigneur vous le revaudra. Amen ! ».
Iyad chef de guerre lors de l’attaque d’Ageul’Hoc
A présent, après avoir bu notre saoul des foutaises du complot des puissances mis en évidence depuis, au lieu de s’attarder sur les piètres mésaventures de nos Pinocchio de la politique, venons à l’analyse simple des faits.
A Aguel Hoc, lors de l’attaque revendiquée par le MNLA, c’est Iyad qui était le chef de guerre. Pourquoi veut-on nous faire croire qu’ils sont différents. Leur accord mis en scène est une comédie, car c’est la même racaille. Et, le pire, c’est que les Occidentaux qui les manipulent veulent les légitimer, tandis qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes. Si jamais, ils représentaient les populations touarègues, que je respecte, je me serai battu pour faire entendre leur cause et justifier leur combat. Nous aimons nos communautés touarègues, et n’avons aucun problème avec elles. Nous avons également nos mères tamasheqs. Mais, nous avons ici à faire à un melting-pot d’aventuriers sans foi ni conscience, avec quelques jeunes arrivistes de la communauté, dont certains ont été anciennement dans les rouages de l’Etat malien, qui rêvent à la crapule de créer un émirat saharien, où ils vont nager dans l’or et le pétrole, en faisant main basse sur les richesses de cette partie du territoire malien, avec la complicité des puissances intéressées. La France prouve qu’elle ne demande pas mieux, elle est à l’origine de ce projet, et manœuvre pour diviser notre nation, nous opposer les uns aux autres, pour pouvoir disposer de nos ressources. Ladite communauté internationale manque de sérieux à vouloir nous imposer une quelconque négociation avec une bande d’apatrides, de spéculateurs wangrins, nourris de complexes chagrins.
Les accords de défense avec la France mis en cause
Les médias français ont décortiqué l’inconsistance des armées africaines. Un fait avéré quelque part, au vu des débâcles enregistrées pas seulement en Côte d’Ivoire, en Guinée, ou au Mali, mais également au Congo démocratique, et maintenant en Centrafrique. Ce qui ne veut nullement dire qu’elles ne comptent pas de soldats de valeur. Mais, ne faut-il pas interroger, voire remettre en cause, la viabilité des accords de défense et de coopération militaire avec la France, si au bout du compte nos pays doivent tous se retrouver avec des armées dépouillées, incapables de se défendre par eux-mêmes ?
A quoi servent nos accords de défense avec elle, si, après nous avoir conduits à l’abattoir, elle est aussi la première à se réjouir de nos échecs et féliciter nos agresseurs mieux armés, à sa solde ? Elle voulait nous entraîner dans la création d’une force de défense franco-africaine, notre opposition motivée à ce projet nous a amené à créer l’ANAD qui n’aura servi à rien. Depuis, tout a été mis en œuvre pour détruire nos armées par des chefs inconscients et insouciants. Toutes ces années, on nous a mystifiés ici avec leurs opérations « FLINTWORK », des manœuvres conjointes avec l’armée américaine, à grand coup de propagande, et auxquelles d’autres armées sous-régionales sont venues participer. Comment comprendre que malgré ces exercices pratiques de lutte contre les agressions terroristes, bien assimilés, avec même des dons d’équipements spécialisés, que, la même année, il ne se trouve ni au Mali ni ailleurs, aucune armée crédible pour faire face à la menace à contrer, à entendre les experts français parler de nos armées, qu’ils sont pourtant là à encadrer depuis plus de 40 ans. A quoi auront servi toutes ces formations, cet encadrement, cette coopération, si ce n’est à nous affaiblir et livrer ? Du cinéma, en pure perte et défoulement, face à des bandes de bandits armés, loin d’être des professionnels. A moins qu’il ne s’agisse pas du tout de djihad, mais en réalité, et c’est le cas, de mercenaires engagés spécialement pour le boulot, avec l’islam en couverture ; èheennn !
Propagande sur la perte de deux tiers du territoire
La propagande sur la perte de deux tiers du territoire malien relève de cette mauvaise foi des observateurs myopes au service des puissances qui mènent le jeu. Il s’agit de moins du dixième (10 %) de l’espace habité du pays ; c’est beaucoup. Et, il est clair que foutre ces enragés hors de nos cités est à notre portée, et est relativement aisé. Cela ne demande aucun moyen extraordinaire. Seulement, le plan des Occidentaux est tel que si nous nous engagions contre leurs consignes, ils vont faire en sorte qu’il y ait un massacre de populations, et la destruction de tous nos vestiges islamiques, les sites archéologiques avec, en nous en imputant la responsabilité. Ce sera aussi pareil, si nous acceptons aussi leur engagement aérien (drones et bombardements) que la France veut s’attribuer par tous les moyens. Pour preuve, ils ont détruit tous les vestiges anciens en Irak, et même piller le musée de Bagdad ; ils ont amené les talibans à détruire le bouddha géant en Afghanistan ; ils ont brûlé une bibliothèque mémoire au Pakistan ; ils n’ont pas fini avec l’Iran qu’ils cherchent, depuis. Leur plaidoyer pour le patrimoine universel est de la duplicité. Qu’elle le sache, le tour de la Turquie viendra, tôt ou tard. Elle a tort de croire se mettre à l’abri en les servant aveuglement contre la Syrie.
Chez nous, après les mausolées, si rien n’est fait, ils feront détruire par leurs damnés « islamistes » soi-disant nos livres, nos tables, nos mosquées, nos édifices, nos structures d’art, tout ce qui symbolise notre civilisation ancienne, musulmane et préislamique, et en trouveront le prétexte.
La France tente depuis de fomenter un conflit communautaire
La France tente, depuis, de fomenter un conflit communautaire, interreligieux, en semant la confusion à travers les médias de tensions qui germent dans leur visées séditieuses, que des mercenaires introduits ont charge à transformer en guerre civile, par des assassinats, notamment. Les menaces de mort contre Haïdara, les attaques contre le chérif, ne sont qu’un début de cette tentative scélérate. Bref, regardez et suivez ce qui va aussi arriver en Egypte et au Maghreb en général, si vous n’avez pas compris. Même la Kaaba n’est pas exempte de cette rage dévastatrice de ces démons. Demandez Bush. Qui vivra saura.
Une seule chose à la jeunesse et à l’armée d’avoir la foi au Mali
Une chose est certaine, quelle que soit la puissance de la France et des Etats-Unis, elle ne saurait prévaloir sur la foi en la juste cause à laquelle on donne sa vie : la patrie. Je ne demande qu’une chose à nos soldats, à l’Armée malienne, à notre jeunesse, c’est d’avoir foi au Mali, et je suis confiant qu’il n’en saurait être autrement, et que la victoire est au bout. Que chacun retienne qu’il n’y a pas de touareg sans le Mali, et qu’il n’y a pas de Mali sans touareg, nous sommes irréversiblement liés. Soyez vigilants, et protégez comme sacré ceux des touareg qui sont avec nous, fidèles au Mali, car l’ennemi fera tout pour les agresser, ou les faire agresser par des abrutis, dans des troubles créés à dessein, afin de les dissuader de leur choix, à leur faire regretter.
Une pensée à nos martyrs d’Aguel’Hoc…
En vous adressant mes bons vœux pour l’année 2013, j’ai une pensée pour nos martyrs d’Aguel Hoc. L’anniversaire, proche (17 – 24 janvier), doit être un jour, une semaine, de méditation et de prière de toute la Nation. L’association MAHMAH (Mémoire d’Abéibara Héros et Martyrs d’Aguel Hoc) s’y prépare. Que leurs âmes reposent en paix. Je dis à nos chers parents en zones occupées, refugiés hors du Mali, ou déplacés, que Dieu vous garde. Nous sommes de cœur avec vous. Le Mali retrouvera son unité et sa quiétude envers et contre tous, c’est certain, il ne peut en être autrement.
Jeunes du Mali, la lâcheté ne saurait être un refuge ni un rempart. La mort est le destin de l’homme. Soyons courageux, et battons nous pour la gloire du Mali éternel.
Mohamed Coulibaly
Ingénieur
SOURCE: Mali Demain du 11 jan 2013