Le Gaz : nouvel épisode du feuilleton AZIZ/BOUAMATOU
La Société BSA GAZ filiale du groupe Bouamattou vient d’être privée de sa commande de GAZ et le bateau est parti après avoir dépoté les commandes de la SOMAGAZ et de RIMGAZ.
Le prétexte évoqué est le non confirmation de la lettre de crédit par BSA pour le fournisseur. Cette situation fréquente chez les opérateurs du Gaz et du pétrole n’a jamais constitué un prétexte pour rompre l’approvisionnement. Elle a toujours été réglé à l’amiable. Seulement cette fois ci et comme il s’agit de BSA, des instructions ont été données à l’armateur pour quitter le quai et repartir avec la cargaison de BSA.
Les conséquences d’une telle situation sont catastrophiques :
1) Le cout du fret va passer de 89 Dollars USD à 116 Dollars USD pour les deux autres opérateurs (SOMAGAZ et RIMGAZ) car la quantité dépotée n’atteint pas le niveau exigé pour bénéficier d’un fret de 89 Dollars. La perte pour SOMAGAZ sera de 67000 Dollar USD soit plus de 20 000 000 d’UM et pour RIMGAZ 16000 Dollars soit un peu moins de 5000 000 d’UM.
2) BSA détient plus de 40% du marché. Il y’a donc un risque de pénurie et l’actuel Direction de la SOMAGAZ fortement contestée par les employés de la société, la tutelle et le conseil d’Administration est loin moralement et techniquement de pouvoir combler ce vide. Tandis que RIMGAZ manque de capacité de Stockage et de moyens logistiques
3) Plus de 300 Distributeurs sont aujourd’hui au chômage technique avec leurs employés soit plus 1800 Chômeurs en plus.
4) La marge sur le Gaz n’étant pas incitative cette situation peut amener le PDG de BSA à fermer purement et simplement sa société avec les conséquences pour l’approvisionnement du marché.
Doudou Malick