Au seuil d’un autre temps !! Par Sidi Ali Ould Belamech

Azzaman.info_/
Au nom d’une démocratie qui tue les enfants de Palestine, pille les ressources de l’Afrique et élimine ses dirigeants, la France, la Belgique et le reste des pays de l’Union européenne hébergent les organisations IRA et FLAM.
Grâce à sa position géostratégique sur l’Atlantique, bordée par trois pays qui s’émancipent de la tutelle occidentale, notamment française, et s’orientent vers une alliance avec une Russie meurtrie, ainsi que son entrée dans le club des pays exportateurs de gaz, la Mauritanie n’a aujourd’hui besoin que d’un signal habile pour pousser à l’expulsion des bandes IRA et FLAM des pays européens et à leur classement en tant qu’organisations terroristes. Ces pays savent mieux que quiconque que ces groupes sont de leur propre fabrication, destinés à perturber la stabilité du pays, freiner son développement et exercer des pressions à volonté.
La politique est affaire d’opportunités. Celui qui ne sait pas les saisir restera toujours perdant.
Sans minimiser son approche pacifique remarquable, le président n’est pas un simple maire dont la seule mission est de terminer son mandat… Ces bandes ont dépassé toutes les limites de la bienséance.
Tous les éléments aujourd’hui confirment que le silence face aux récentes vulgarités proférées par les leaders de ces deux bandes — des comportements criminels, ignares et totalement étrangers à la culture de notre société — marquera un tournant dangereux vers un chaos sans limite, si les autorités ne les arrêtent pas avec la plus grande fermeté, sans aucun remords ni compassion.
Ces ignorants stupides considèrent désormais la tolérance des autorités comme un signe de faiblesse. Il est donc impératif que les autorités leur rappellent qui ils sont réellement !
Accepter les excuses de Biram au nom de l’IRA criminelle, et le considérer comme un acteur politique et social, serait la pire décision que pourraient prendre les autorités.
Il faut leur retirer tous leurs passeports, expulser ceux qui siègent au Parlement et les emprisonner tous.
C’est ce que ferait n’importe quel État soucieux de sa sécurité, de sa stabilité et de la préservation de l’autorité de l’État.
L’autorité de l’État et la protection de la société ne sont pas une propriété du président dont il peut disposer selon son bon vouloir.
Ce sont des lignes rouges dont seuls les services de sécurité et la justice peuvent décider.
Les élites harratines ont fait preuve d’un patriotisme exemplaire dans cette affaire, exprimant une conscience et une honnêteté qui dévoilent la fausseté des propos et des positions de Biram, prêts à être monnayés.
Que tout le monde comprenne — à commencer par le Premier ministre et le directeur du Port de l’Amitié — que la découverte du vrai visage de Biram est aussi celle de leurs propres réalités. La pire chose qui pourrait résulter de ce dialogue serait d’y inclure Biram !
Que les malins prennent garde : le diable est dans les détails, et il devient urgent de décrypter la scène politique actuelle.