Prenez garde à l’humiliation des dignes
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La situation est devenue insupportable… Honteuse… Humiliante… Dégradante :
– IRA, FLAM, Arc-en-ciel, “Ne Touche Pas à Ma Nationalité”, et toute leur galaxie de noms aussi menaçants pour eux-mêmes que pour la nation, sont des organisations terroristes, ennemies du peuple et du pays, vivant du chantage exercé sur des régimes faibles, en mal de légitimité.
– La nomination du député Biram comme directeur de la logistique à l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, l’obtention par son second d’un marché de 250 millions MRO, et la libération d’un criminel meurtrier – pour un député – (dans une affaire manifestement arrangée avec ce dernier, aux termes et profits encore inconnus), si ces informations relayées massivement sur les réseaux sociaux et non démenties par les autorités sont avérées, alors il s’agit au minimum d’une vaste opération de financement du terrorisme, visant à permettre à ses acteurs de mettre en œuvre leur agenda démoniaque et anti-national, avec la complicité explicite des “autorités”, consciente ou inconsciente.
Et c’est aussi un complot contre le régime, fomenté par ceux qui lui ont soufflé ces idées précisément. Si ces nominations ne sont pas immédiatement annulées et leurs auteurs publiquement sanctionnés, les autorités se retrouveront bientôt dans une impasse inextricable, dont elles porteront l’entière responsabilité.
Ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’a pas d’autre nom qu’une humiliation de la nation, une insulte au peuple, la fin du mythe de la terre des hommes…
Je ne crains pas personnellement une présidence de Biram ni une révolution de Thiam Samba, mais je crains pour ceux que cette mafia joueuse, qui marchande tout, a trompés : nos compatriotes innocents. Je n’ai pas besoin d’en dire davantage.
Ceux qui ont forgé la légende du peuple mauritanien, rusé et fier, leurs visages, leurs noms et leurs tombes demeurent ancrés dans chaque recoin du pays. Ceux qui ont suivi la vague coloniale, méprisé la révolution du peuple et combattu les campagnes de nos vaillantes émirats, leurs noms restent gravés dans les pages de la lâcheté et de la honte, dans l’imaginaire des gardiens de la mémoire et de la conscience : ce n’est pas la première fois que vous trahissez la patrie.
Et le registre des lâches restera ouvert, à la mesure de leur trahison, de leur soumission et de leur bassesse.
Quant aux héros, aux génies, aux braves de ce peuple, ils sont innombrables, inquantifiables, et chaque évocation de l’un d’eux serait une injustice faite à toutes les autres figures légendaires de notre peuple.
Il n’y a rien aujourd’hui, sur le terrain, qui nous effraie ou menace notre existence, contrairement à ce que répètent les insectes des réseaux sociaux et les intellectuels de la capitulation. Nous resterons les maîtres de cet espace, aussi longtemps que Dieu le voudra. Nous vaincrons tout ennemi comme nous avons vaincu les précédents et tous ceux que notre petit nombre a jadis abusés.
Quiconque essaiera de menacer notre peuple se rendra vite compte qu’il ne menace que lui-même.
Et si notre faiblesse réside dans le fait que nous portons un message éternel, qui nous impose une responsabilité dont les autres sont exempts, alors qu’ils essaient, pour comprendre que leur faiblesse réside dans leur paganisme et leur opportunisme.
La Mauritanie restera debout, digne et fière. Elle ne sera pas ébranlée par les cris de Biram, ni les menaces de Thiam Samba, ni les analyses des “intellectuels lâches” qui répètent le refrain de la “fragilité de la cohésion nationale”, car ce sont eux les plus fragiles, les moins avertis des véritables ressorts, sens et sources de la puissance.
– Rien ne menace aujourd’hui notre unité autant que les langues des lâches.
– Rien n’illustre mieux la fragilité de notre société que les mensonges des organisations mercenaires et le psittacisme de notre élite vaincue.
« Celui qui s’est rabaissé sera rabaissé encore »
« Il n’est pas de douleur pour le mort que l’on blesse »
-من يهن يسهل الهوان عليه / مالجرح بميت إيلام
